Afrique du Sud
Et voila, ce qui devait arriver, arriva... Cécile ne pouvant plus se retenir d'écrire, les textes ne rentrent plus dans les cases ! c'est comme á l'administration aurait dit Coluche, quand ca ne passe pas, ca ne passe pas. Vous aurez donc droit á la version Anglaise pour un prochain article - English version coming soon -
Nous voici donc en Afrique du sud, notre dernier pays du continent avant de nous envoler vers le continent Américain...
Levés à 04.00 du matin, Rivo est venu nous chercher pour le transfer à l'aéroport.Départ à 06.35 comme prévu, 3 heures 30 de vol sur Air Madagascar (l'avion le plus vieux et le plateau le plus mauvais, alors que les deux vols précédents avec Air Madagascar étaient supers, au niveau de Air France ) pour atteindre Nairobi et la grande joie de voir le sommet du Kilimanjaro dépassant des nuages ! Regardez les neiges du Kilimanjaro, elles existent encore un petit peu, elles ne sont pas toutes fondues !Nous avons retrouvé l'aéroport de Naïrobi pour une attente de 6 heures pour notre vol vers Johannesbourg. Nous avons eu une pensée émue pour Soeur Georgette et Brigitte et nos amis Valérie, Loïc, Nicolas, Arnaud, et Clément. Nous nous sommes installés dans une cafétéria, pour un petit déjeuner tardif et y avons déjeuné pour profiter de la table et nous remettre dans les devoirs...Le problème est Tanguy qui y met de la mauvaise volonté et qui nous stresse, Ronan n'est pas à fond, il faut le pousser pour s'y mettre, mais travaille avec sérieux, sinon avec enthousiasme. Il faut avouer que l'étude du trafic maritime mondial et des ports porte-conteneurs était plus facile à placer dans le contexte du voyage que la révolution française... Toutefois c'est intéressant de comprendre comment la France est passée de la Monarchie absolue à la République et Ronan peut comprendre la difficulté d'acquérir les libertés dont nous bénéficions aujourd'hui et de pouvoir comparer avec les pays que nous traversons...
Reprise de l'avion South African Airline, vol agréable, mais le Kili était dans les nuages... Arrivée à Johannesbourg, dans un aéroport neuf, propre et bien organisé. Il y a de belles voitures dans le parking, ce soir nous dormons dans un hôtel d'aéroport, qui nous coûte un peu cher, mais nous reprendrons un vol demain matin pour Port Elizabeth... Nous ne souhaitons pas reprendre un transport. Nous ne restons pas à Johannesbourg car c'est la capitale économique, que l'on ne parle que de l'insécurité et du peu d'intérêt de cette ville. Consernant les parcs animaliers, ce serait tentant, mais cela coûte à nouveau cher et nous en avons fait au Kenya et en Tanzanie.
Bonne nuit
Tout s'est bien passé sur ce petit vol de une heure trente pour se rendre à Port Elizabeth sur la côte Sud Est sur l'Océan Indien. En arrivant nous avions un adorable petit bagagiste. Récupération rapide de la voiture de location et en route pour la "route des jardins".
Toutefois la vision de la côte nous donne envie de la longer un peu, la mer qui est belle, le vent est chaud le ciel est bleu , le soleil ardent, il y a quelques vagues, et du monde sur la plage en cette fin de période vacances d'été, alors nous craquons pour un petit bain qui se révelle délicieux après notre journée et demi de vols et d'attente.
Ensuite, Petites courses en prévision du pique-nique et vision furtive de la ville avec son port de porte containeurs, son stade construit pour la coupe du Monde et utilisé pour recevoir le rugby 7 pendant 5 ans, le centre historique vide en ce samedi midi et ses bâtisses hollando-anglaises.
Allez c'est parti pour la N2 pour avancer sur la route... Mais au bout de 15 km nous bifurquons rapidement vers la mer pour pique niquer sur la côte et découvrons un beau site : seaview. Les vues sur la mer sont époustouflantes : Rochers, vagues puis dunes, le maquis est odorant le fait de conduire notre voiture, prendre les petites routes commes nous le sentons, pique-niquer, nous donne une impression de liberté encore plus grande !
Nous trouvons notre route jusqu'à Jeffrey's Bay, un "spot de surf" classé dans les 5 plus importants au monde. Notre côté "surfer" à fond, nous impose un arrêt dans cet endroit pour aller voir ces vagues légendaires, mais ce n'est pas la saison; comme pour les baleines, c'est en hiver qu'il faut venir !
Peu importe nous allons découvrir le système local des auberges de jeunesses : les bacpackers, pour les routards, ambiance surfers ! Ce sont des maison où les chambres sont des dortoirs de 4 à 10 lits, avec salle de bain individuelle ou commune, et une cuisine à disposition des clients. Les prix sont quasiment identiques dans toutes les auberges mais varient selon que l'on choisi un dortoir ou une chambre familiale ou individuelle ; qu'il y a des sanitaires individuels ou communs ;que cela inclue ou non le petit déjeuner. En tous les cas c'est moins classe, mais moins cher que les Bed and Breakfast. Ce qui est sympa en plus avec cette formule c'est que cela permet de rencontrer des gens de différentes nationalités, cuisiner ensemble, papotter (tiens tiens.... ca me rapelle quelque chose), échanger des tuyaux, c'est très sympa.
Nous avons donc fait un peu de courses car ce soir nous allons cuisiner, chose que nous n'avons pas faite depuis 2 mois !
Mais avant, une baignade dans les vagues, de cet ocean Indien chaud s'impose.Les garçons s'éclatent dans les vagues, Tanguy et Ronan sont un peu inconscients des courants, nous avons l'oeil et n'oublions pas l'éventualité de présence de requins, de méduses nettement moins sympatiques qu'à Madagascar... et Victoria en a trouvé sur la plage.
Un pêcheur a aussi attrappé un beau poisson avec des calamars pour apâts au bout d'une longue canne plantée dans le sable à la verticale.
Notre deuxième jour démarre avec un temps couvert, mais il fait bon environ 24 degrés, le vent est chaud, c'est agréable.
Nous découvrons des stations ou villes balnéaires aux nombreuses résidences secondaires plus ou moins luxueuses, agrémetées de jardins entretenus, luxuriants, regorgeant d'agapantes bleues et blanches et orthensias partout...
Les plages sont de sable blanc et fin, des rouleaux qui éclatent en gerbes sur les rochers déploient un bleu turquoise magnifique et christallin. Chaque arrêt nous permet de sentir l'air iodé comme nous sentons vers Cancale et Saint-Malo, cela sent tellement bon.
Parfois nous traversons des forêts de pins odorantes (plantées à la place des forêts primaires ravagées lors de l'installation des colons pour la construction des maisons, les meubles, le chauffage... Aujourd'hui ces forêts sont gérées, abattues pour l'exploitation en menuiserie ou papetterie, mais systématiquement replantées.
Les villages sont étendus, les maisons très isolées, pas de petits immeubles, les boîtes aux lettres sont dans le village comme la poste restante et il y peu de commerces. En prenant des chemins pour trouver des points de vue sur la mer, nous trouvons d'immenses exploitations de bovins pour la production de lait principalement, les champs sont des paturages ou culture de maïs, souvent équipés du long système d'arrosage automatique comme on voit dans les Landes, cela nous rappelle un peu l'Australie.
Nous longeons des montagnes pas très èlevées mais spectaculaires, qui retiennent les nuages créés par l'affrontement de l'air humide marin et des températures très chaudes des terres.
De nombreuses activités sont possibles tout le long de la route, accrobranche, saut à l'élastique, VTT, des parcs proposent de découvrir les animaux sauvages en captivité, de donner à manger aux éléphants, de se promener trompe dans la main, de promener des léopard en laisse, se promener dans des volières présentant les oiseaux locaux, ainsi que des serres de papillons, et des parcs de singes et même des lémuriens... Nous évitons tout cela, vu les montants de dépenses et surtout nous avons vu ces animaux en liberté. Nous avons toutefois fait une magnifique marche dans un parc côtier, avec pont suspendu à la Indiana Jones...
Nous nous sommes arrêtés une nuit à Knysnia en ayant une pensée très émue pour nos pauvres footballeurs pendant la coupe du monde qui y furent hébergés dans des conditions tellement luxueuses sur un site extraordinaire qu'ils ont craqué psychologiquement. Les entraineurs devraient évenutellement considérer de leur faire expérimenter les township pour leur faire relativiser et leur promettre les plus beaux hôtels selon leurs performances!
La côte se répétant avec ses villes balnéaires, nous sommes partis un peu vers l'intérieur où les paysages n'ont rien à envier à ceux de la côte. Ballades en forêt, témoignages de développement d'un village pour la recherche d'or, mais où les exploitants trouvaient bien peu et ont abandonné la ville. Un peu plus loin, on nous a recommandé une piste de cols somptueuse, avec un arrêt pour visiter des grottes où les enfants ont découvert les stalagtites, stalagmites, colonnes, orgues, draperies, formes amusantes : le diable, une autruche la bouteille de champagne... Nous avons terminé dans un ravissant village dans une vallée Prince Albert ou lrs "cottages sont ravissants, fraichement repeints, et les jardins agrémentés. L'économie repose sur les vergers, les oliviers et l'élevage de moutons.
Le lendemain nous avons repri une route plus large et traversé un magnifique défilé de montagnes, coupé de canyons où nous avons vu une superbe piscine naturelle aux pieds d'une cascade peu active en cette saison d'été. Mais nous avions beaucoup de route pour redescendre vers la côte, nous avons donc traversé rapidement la ville de "atchoum" Oustdborn prononcer oushtdourn en plein milieu de la vallée d'altitude, où il y a de nombreux élevages d'autruches pour la production de viande et patés, car les plumes ne sont plus à la mode, mais c'était pour cela que l'élevage avait été développé au début du siècle dernier. Il y a des fermes qui proposent de monter sur les autruches et visiter les élevages, mais il nous fallait rouler... Même pas le temps de s'acheter des petits steacks pour cuire ce soir....
Pauv' bête...
Nous roulons de nouveau dans un défilé, longeons des canyons et pique-niquons pour continuer notre descente vers la côte. Un nuage s'élève dans le ciel annonçant un gros incendie. Effectivement en arrivant dans la plaine une pinède est en feu et 4 hélicoptères survolent en larguant de l'eau pour tenter d'éteindre, mais le vent est fort et la chaleur intense 38 degrés. Les paysagez changent de nouveau et nous nous trouvons dans de vastes plaines comme en Champagne avec ses champs de blé récemment moissonnés.
Nous arrivons suffisamment tôt pour que les enfants puissent se baigner dans la piscine de l'auberge, ou une famille française comme nous vient d'arriver.
Ce soir nous discuton avec un français... Il a travaillé à la Martinique après que René le papa de Philippe soit parti du chantier de l'hopital, il a été quelques semaines co-locataire avec Xavier chez qui nous étions hébergés et avait été embauché et est toujours en contact avec M. et Mme Barbier qui l'avait embauché, toujours amis avec René : Bref une nouvelle rencontre montrant que le monde est petit...
Voici une grande journée pour toute la famille ! Nous les parents, pour nous rendre à la pointe la plus au sud de l'Afrique, 34 degrés 8 de lattitude sud. En face l'Antacrtique... Le Cap d'haghuilas et pour les enfants voir les pingouins ! En fait nous verront des manchots, car les pingouins peuvent voler et n'existent que dans l'hémisphère Nord alors que les manchots ne volent pas car leurs ailes sont trop petites et se trouvent dans l'hémisphère sud. Les anglais utilisent le terme penguin générique pour les manchots et les pingouins sont les puffins... Un peu confusionnant tout cela !
Voici leur rêve qui se réalise, même si nous sommes cantonnés sur une promenade en bois nous pouvons les voir, les entendre et sentir leur guano. Il y a aussi des otaries poilues ou à poil comme nous avions vu en Namibie.
Nous avons également eu la chance d'apercevoir un banc de dauphins sautant sur les vagues à Hermanus, là où l'on peut voir les baleines tout prêt en hiver.
En fin d'après-midi nous remontons vers Cape Town par False Bay, le temps a été pluvieux toute la journé mais se dégage et nous offre un vision magnifique de la corniche d'accès à Hout Bay qui est exposée au sud, sur la cote Atlantique mais bien habrité au fond d'une baie.
Ce soir nous serons chez Ceri une ancienne collègue de Philippe chez Tesco qui est venue il y a 4 ans travailler pour Woolworths.
Ceri a une "petite" maisons dans un quartier résidentiel clos, un compound. La maison est super bien agencée, il y a une piscine, cela va être génial. Il va juste falloir faire ami ami avec les chiens Max le plus,grand et Tinzel le saucisson à pattes. Tous deux récupérés à la SPA, ils ont des passés difficiles. Nos caresses et jeux de balle vont rapidement nous en faire des amis.
Le samedi nous prenons le petit dej en terrasse, nous baignons dans la piscine, nous préparons et parton voir Le Cap, la ville, mais surtout nous voulons réserver les billets de train pour repartir sur Johannesbourg. Le voyage dure 24 heures, il y a des couchettes, et surtout il parait que les paysages sont magnifiques. Notre vol pour Buenos Aires prévu mercredi, nous allons le repousser à vendredi.... Malheureusement il n'y a plus de places dans le train. C'est la fin des vacances d'été, nous prendrons l'avion... Dommage.
Tanguy a été malade dans la voiture, est-ce du fait des virages, de la fatigue ? Néanmoins nous montons en télécabine sur la "montagne de la table", d'où le point de vue est magnifique et le site mérite d'être classé depuis quelques mois comme l'une des merveilles naturelles du monde.
Bon, OK, j'ai piqué cette photo sur internet mais je n'ai pas d'ailes moi... et vous comprenez le pourquoi de "montagne de la table"
Nous marchons sur la table qui n'a pas de nappe aujourd'hui ( couverture nuageuse). Puis nous redescendons par la gorges sur le flanc à pied pour économiser au départ, mais finalement nous sommes enchantés des vues et d'avoir marché...la descante était raide, comme les marches derrière Seabird à DB, (mais cela dure bien plus longtemps) ! La descente nous a pris 2 heures, mais nous sommes comblés et les jambes tremblent.
Nous rentrons chez Ceri petite douche et allons au restaurant où nous voulons l'inviter pour la remercier de son hospitalité. Je choisis une assiette de viandes d'autruche, kudu et springbox, je retire toute la sauce pour essayer de trouver le goût de chacune, j'ai oublié de préciser que je voulais sans badigeonnage... Philippe et Ceri ont choisi des fruits de mer poëlés et se régalent.Nous prenons ensuite un déssert délicieux et Philippe essaye le Don Pedro comme Ceri : du whisky avec de la glace à la vanille et de la crème.
Horreur Ceri nous a devancé pour le règlement, elle connait la maison... Nous sommes très gênés !
Le dimanche, nous nous réveillons courbattus, les jambes raides suite à notre descente d'hier, mais Philippe et Victoria partent en ballade avec Ceri et les chiens. Je reste me reposer avec Tanguy qui a été malade cette nuit. Puis une autre ancienne collègue de Tesco, Paula, qui a conseille á Ceri de la rejoindre en Afrique du Sud nous rejoint avec son mari, sa belle maman (qui ira faire du vélo entre Dinan et Dinard en juillet... Nous lui recommandons de venir en septembre lorsque nous serons rentrés...) et sa soeur et son beau-frère. Déjeuner léger, mais c'est vraiment agréable.
A 16 heures nous allons chez Alida et Koos, qui viennent de déménager depuis Hong Kong. Nous sommes ravis de nous retrouver entre "anciens de HK" pour qui ces décisions ont été difficiles à prendre, mais sont une étape. Victoria trouve deux copines Daisy et Ilona, la maison est immense, c'est une maison de célibataire avec des escaliers en verre, des photos d'albums de disques de Pink Floyd, Dire Straits,Queens... Une hauteur de plafond incroyable, un jardin immense... Alida et Koos sont en attente de trouver une maison pour s'installer. Ce complexe est énorme, mais les proporiétés sont séparées par de la verdure. Aucune promiscuité, c'est vraiment chic ; Alida et Koos et les filles se sentent un peu perdus après leur appartement à Hong Kong!
Les filles commenceront l'école mercredi, feront de l'équitation... À voir et entendre cela les enfants commencent à envisager une alternative à Hong Kong, d'autant que l'Afrique du sud est un pays en pleine évolution. L'apartheid terminée depuis 20 ans, la situation a énormément changé, l'un des pays les plus riches d'Afrique du sud et des mieux gérés. Il y a bien sûr des problèmes, les bidons ville n'ont pas disparu, mais la classe moyenne se développe rapidement. Si certains noirs choisissent de vivre comme les blancs, d'autres choisissent de rester dans leurs bidons ville et se font construire des maison en dur, mais s'enferment aussi dans des murs surmontés de fils de fer barbelé. Extrême richesse et grande pauvreté se côtoient, certes, mais je ne trouve pas les bidon ville plus choquants que les tours ou maisons en taule de certains quartier de Hong Kong . Il semble aussi que les mentalités changent, l'éducation et l'amélioration des conditions de vie font que les noirs envisagent l'avenir, ils vivent moins dans l'instant, ils construisent et pensent à moyen et long terme. En tous les cas la situation actuelle est en grande partie dû à un personnage très apprécié ici et mondialement, Nelson Mandella. La région de port Elizabeth et ses environs ont été renommé Mandela Bay. En sortant de prison puis en gouvernant le pays , Mandela a toujours favorisé la réconciliation plutôt que de vouloir venger les populations noires des traitements par les blancs durant l'Apartheid. Tout le monde souhaite que ses successeur continueront dans ce sens pour la paix et la prospérité, car il serait facile de retourner les opinions de la masse comme nous l'avons vu à Madagascar.
Nous refaisons la côte de False Bay, villes de banlieue du Cap où les gens peuvent se rendre au travail par train comme notre RER, des lignes de bus.
Sur la route de Cape Point nous nous arrêtons à Simon's Bay pour revoir le Manchots du Cap, la plage de sable fin se trouve au milieu des rochers, nous allons même nous baigner à côtè d'eux... L'eau est belle, chaude, cela nous rappelle les Hébiens au mois de septembre avec Sylvie et Bruno et l'eau plus chaude !
Nous faisons la route jusqu'à la pointe extrême sud-ouest de l'Afrique. La pointe du cap à 219 mètres, est dans les nuages, les premiers colons portugais avaient construit un phare, mais celui-ci étant trop souvent dans les nuages, ils ont dû en reconstruire un vingt ans plus tard, plus bas. Nous descendons finalement au Cap de Bonne Espérance pour notre photo promise à Patxi et Annick, la famille Monnet et Lucas et Janyck qui sont venus là avant nous, nousny avons respiré un bon bol d'air à votre santé !
Notre dernière journée complète fut consacrée à la route des vignobles plantés par des Hugunots français, qui avaient quitté la France suite à la révocation de l'Edit de Nantes par Louis XIV (allez, remettez vous le nez dans vos livres d'histoire, vous avez étudié cela en 6eme et en 4 ème !). Si certains avaient fui vers le,Canada et l'Irlande, d'autres s'étaient réfugiés chez les protestant aux Pays-Bas, mais trop nombreux le pays ne pouvait pas leur permettre de vivre décemment. Or les hollandais ayant besoin de monde pour peupler et développer leurs colonies notamment la région du Cap point de ravitaillement des bateaux en route vers les Indes les hugunots français furent envoyés pour s'installer sur de nouvelles terres. En remerciements pour leurs protecteurs ils durent abandonner leur langue maternelle.
Toutefois de nombreux domaines s'appellent Provence, Bordeaux, vallée Bleue, bon Espoir. Les noms de familles Leroux, de Villier, Rousseau, Letoit sont très répendus. La région est immensément riche, bien sûr enrichie sur le travail manuel des noirs locaux réduits en esclavage, mais aussi un travail acharné de gens ayant tout quitté et recommençant leur vie à zéro. La façon de travailler le vin est différente, il n'y a pas de notion de terroirs, tout repose sur les cépages. Les prix sont très abordables et le vin est de qualité, pas étonnant qu'il soit le troisième pays producteur. Nous y avons visité rapidement deux très jolies villes : hellenberg et Francshoek ( le coin des français) où il y a de nombux restaurants très haut de gamme.Nous n'aurons pas vraiment découvert de gastronomie, le braai est le barbecue, la viande est excellente, mais souvent ils badigeonnent de sauces. En tous les cas le pays est autosuffisant d'un point de vue alimentaire, les fruits et légumes sont variés et abondants, on peutnmanger viandes et poissons. Côté boissons Philippe n'a pas manqué de découvrir les bières. Et nous avons dégusté quelques vins très agréables.
Dernier jour de préparatifs, envoi par la poste de nos guides, photos et petits souvenirs, tout petits : le sable, les cailloux et coquillages...
C'est dur de quitter Ceri qui en plus nous demandé de repasser à la fin du voyage...
Allez, en route pour de nouvelles aventures, nous volons vers Jo'burg pour reprendre un vol Trans atlantique, pour une nouvelle destination, nouveau pays, nouveau continent.